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Dur ! Dur ! D'assumer seule un écocide !

  • gesbouguenais
  • 18 sept. 2022
  • 2 min de lecture

Dans l'article de Ouest-France titré "Mobilisation contre l'abattage de cinq Chênes" du 07/09/2022, Mme le Maire, dont les propos sont largement repris dans l'article, met en cause l'ancienne municipalité de gauche (PS, PC, EELV), dont l'adjoint EELV avait en charge le dossier. Dans le magazine de Bouguenais de Septembre, il est précisé que l'ancienne municipalité avait voté à l'unanimité (y compris le groupe de Mme Impériale) un projet initial, il y a 2 ans et demi, qui prévoyait le retrait de 6 arbres. Ce n'est pas la 1ère fois que Mme Impériale "s'arrange" avec la vérité, et essaye de se défausser sur l'ancienne équipe. Hé oui ! Pas facile d'assumer ses contradictions entre des discours très volontaristes en matière d'environnement et de protection de la biodiversité et ce choix d'abattre 5 chênes centenaires dont la compensation écologique ne sera jamais à la hauteur de la perte immédiate de ce biotope.

Mme Impériale et son adjoint J-L Runfola ironisent sur la position des écologistes locaux qui soutiennent les 1800 pétitionnaires contre l'abattage de ces chênes, alors que, d'après eux, l'adjoint EELV avait voté avec l'équipe municipale précédente un projet similaire tout aussi destructeur. De quoi s'agit-il ? En réalité, ce projet d'extension avait été envisagé en effet, depuis de nombreuses années et était passé par différentes phases de discussion. Ainsi il avait été prévu dans un premier temps l'installation d'un préfabriqué pour répondre rapidement à la demande, tout à fait justifiée, d'agrandissement. Cette première option ayant été rejetée, d'autres études ont été menées. Finalement l'ancienne équipe, conduite alors par Mme Le Jeune, avait fait voter au conseil municipal du 05 mars 2020 une programmation de financement de 220 000€ pour une extension de 123m². A l'appui de cette autorisation de programme était annexée une simple esquisse présentant très schématiquement l'extension et la répartition des bureaux. Il ne s'agissait en aucune manière d'un projet définitif puisque d'ailleurs l'architecte n'avait pas été nommé. Ce n'est qu'en septembre 2021 qu'il l'a été par l'équipe actuelle. Pour tout nouveau projet, les élus du Conseil Municipal sont appelés à voter un budget afin qu'il soit inscrit dans le projet de budget. Ce n'est qu'ensuite, que sont menées les études et proposés les projets définitifs. Même "sans la canicule et les feux de forêts qui ont rendu les arbres encore plus précieux aux yeux de tous" (cf l'article du 07/09/2022) l'équipe d'alors n'aurait jamais validé l'abattage de ces chênes qui outre leurs qualités écologiques, avaient aussi une valeur patrimoniale à laquelle elle était très attachée. Alors comment faire ? Peut-être aurions-nous revu l'hypothèse d'un préfabriqué en attendant de trouver une autre solution, qui aurait sans doute supposé de réexaminer le budget. Comme envisager le déplacement de la gendarmerie, en récupérant du foncier pour de nouvelles constructions de logement. Car une fois l'extension réalisée par l'équipe actuelle il ne sera plus possible d'effectuer un nouvel agrandissement sur cet espace. Or si l'effectif des gendarmes augmente encore d'ici quelques années, l'on se retrouvera dans la même situation, avec des locaux trop exigus.

C'est pour cela que nous soutenons la demande de moratoire sur ce projet afin de trouver une solution durable qui permette de ne pas avoir à choisir, comme le voudrait Mme Impériale, entre plus de sécurité ou plus d'écologie.


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